đ Henry de Lesquen | JĂ©rĂŽme Bourbon | Rivarol, journal de la rĂ©sistance française
Mise au point par Tradition Catholique
Henry de Lesquen recevait hier soir sur Radio Athéna le courageux JérÎme Bourbon.
Henry de Lesquen s'en est pris au dogme de l'infaillibilitĂ© du MagistĂšre ordinaire (pour appuyer la thĂšse ReconnaĂźtre & RĂ©sister) ainsi qu'Ă S.S Honorius Ier, que les ennemis de lâĂglise accusent d'hĂ©rĂ©sie.
Réfutation de ses propos calomnieux en deux articles :
â Objection : Les « papes » de Vatican 2 nâont jamais engagĂ© leur magistĂšre infaillible / rĂ©ponse Ă l'objection
â Objection : Il y a dĂ©jĂ eu des papes hĂ©rĂ©tiques par le passĂ© / rĂ©ponse Ă l'objection
Henry de Lesquen s'en est pris au dogme de l'infaillibilitĂ© du MagistĂšre ordinaire (pour appuyer la thĂšse ReconnaĂźtre & RĂ©sister) ainsi qu'Ă S.S Honorius Ier, que les ennemis de lâĂglise accusent d'hĂ©rĂ©sie.
Réfutation de ses propos calomnieux en deux articles :
â Objection : Les « papes » de Vatican 2 nâont jamais engagĂ© leur magistĂšre infaillible / rĂ©ponse Ă l'objection
â Objection : Il y a dĂ©jĂ eu des papes hĂ©rĂ©tiques par le passĂ© / rĂ©ponse Ă l'objection
Henry de Lesquen s'en est aussi pris au Concile de Constance et au Concile Vatican I, les opposant l'un Ă l'autre, en stipulant malhonnĂȘtement que l'un contredisait l'autre sur le Conciliarisme.
L'idée tronquée d'H2L est la suivante :
Le Concile de Constance a dĂ©fini la supĂ©rioritĂ© des Conciles sur le Pape, alors que le Concile Vatican I a dĂ©fini l'inverse, celle de la supĂ©rioritĂ© du Pape sur les Conciles (en condamnant le Conciliarisme dans Pastor Ăternus), donc on peut choisir de se soumettre soit Ă Constance, soit Ă Vatican I.
FAUX ! Ătre catholique n'est en aucun cas une question de choix parmi les enseignements de lâĂglise qui ne sauraient d'ailleurs ĂȘtre contradictoires ; faire un choix est une hĂ©rĂ©sie : hĂŠresis en latin vient du grec αጔÏΔÏÎčÏ, signifiant choix, opinion.
Voici la restitution de la pensĂ©e de saint Robert Bellarmin (1542-1621), Docteur de lâEglise, sur le sujet :
« Mais le Concile de Constance nâa-t-il pas formellement proclamĂ© âque le Concile gĂ©nĂ©ral a, du Christ, une autoritĂ© immĂ©diate, Ă laquelle tous sont tenus dâobĂ©ir, mĂȘme ceux qui sont revĂȘtus de la dignitĂ© pontificaleâ ? A cette difficultĂ© des gallicans, Bellarmin donne deux rĂ©ponses.
Le Concile de Constance nâa pas dĂ©fini absolument que le concile avait du Christ lâautoritĂ© sur le Pape ; mais seulement dans le cas oĂč lâon se trouvait, câest-Ă -dire dans le cas de schisme, alors quâon ne sait pas quel est le vrai Pape. En effet, un pape douteux nâest pas regardĂ© comme un vrai Pape ; et avoir sur lui lâautoritĂ© nâest pas avoir lâautoritĂ© sur le Pape. »
(PÚre Joseph de La SERVIERES, SJ, La théologie de Bellarmin, page 168)
L'idée tronquée d'H2L est la suivante :
Le Concile de Constance a dĂ©fini la supĂ©rioritĂ© des Conciles sur le Pape, alors que le Concile Vatican I a dĂ©fini l'inverse, celle de la supĂ©rioritĂ© du Pape sur les Conciles (en condamnant le Conciliarisme dans Pastor Ăternus), donc on peut choisir de se soumettre soit Ă Constance, soit Ă Vatican I.
FAUX ! Ătre catholique n'est en aucun cas une question de choix parmi les enseignements de lâĂglise qui ne sauraient d'ailleurs ĂȘtre contradictoires ; faire un choix est une hĂ©rĂ©sie : hĂŠresis en latin vient du grec αጔÏΔÏÎčÏ, signifiant choix, opinion.
Voici la restitution de la pensĂ©e de saint Robert Bellarmin (1542-1621), Docteur de lâEglise, sur le sujet :
« Mais le Concile de Constance nâa-t-il pas formellement proclamĂ© âque le Concile gĂ©nĂ©ral a, du Christ, une autoritĂ© immĂ©diate, Ă laquelle tous sont tenus dâobĂ©ir, mĂȘme ceux qui sont revĂȘtus de la dignitĂ© pontificaleâ ? A cette difficultĂ© des gallicans, Bellarmin donne deux rĂ©ponses.
Le Concile de Constance nâa pas dĂ©fini absolument que le concile avait du Christ lâautoritĂ© sur le Pape ; mais seulement dans le cas oĂč lâon se trouvait, câest-Ă -dire dans le cas de schisme, alors quâon ne sait pas quel est le vrai Pape. En effet, un pape douteux nâest pas regardĂ© comme un vrai Pape ; et avoir sur lui lâautoritĂ© nâest pas avoir lâautoritĂ© sur le Pape. »
(PÚre Joseph de La SERVIERES, SJ, La théologie de Bellarmin, page 168)
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BONUS :
Ăric Zemmour : Joyeux NoĂ«l !
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