Analyse de la dernière farce en date de Bergoglio, Frattelli Tutti
Quoiqu’elle n’atteigne pas les sommets de délire d’Amoris Laetitia, Laudato Si et Querida Amazonia, la pseudo-encyclique de Frattelli Tutti contient cependant son pesant de « bergoleries » et nous dévoile, s’il en était besoin, la supercherie conciliaire.
Pour rappel, Frattelli Tutti étant une encyclique imposée à l’adhésion de l’« Église universelle » (sic) [en réalité, à la secte conciliaire], ce document appartient officiellement (sic) au Magistère ordinaire de l’Église. A ce titre, il est officiellement « infaillible » (sic) en matière de foi et de mœurs.
- Au point 59, Bergoglio cite… le Talmud ! : en mentionnant le « sage » [SIC] talmudiste Hillel, Bergoglio cite le Talmud et renvoie en note de bas de page 55 à la référence suivante : Talmud Bavli (Talmud de Babylone), Sabbat,31 a.
Ainsi, le Magistère de l’Église pourrait se fonder sur un texte infailliblement condamné… par le Magistère de l’Église lui-même. Tout cela est d’une parfaite logique…
- Au point 286, Bergoglio reconnaît que Fratelli Tutti a été inspiré par des personnalités non-catholiques : « Dans ce cadre de réflexion sur la "fraternité universelle, je me suis particulièrement senti stimulé par saint François d’Assise, et également par d’autres frères qui ne sont pas catholiques : Martin Luther King, Desmond Tutu, Mahatma Mohandas Gandhi et beaucoup d’autres encore ».
Depuis quand les papes vont-ils piocher dans les fausses religions pour alimenter le Magistère ?
- Alors que la foi catholique vise à éradiquer les fausses religions et ne manque jamais de souligner leur nocivité, Bergoglio, il est vrai à la suite de Wojtyla-Jean-Paul II, valorise les fausses religions au motif qu’elles contribueraient à l’édification de la fraternité (point 271) : « Les différentes religions, par leur valorisation de chaque personne humaine comme créature appelée à être fils et fille de Dieu, offrent une contribution précieuse à la construction de la fraternité et pour la défense de la justice dans la société. »
- Au point 277, Bergoglio ose écrire que « L’Église valorise l’action de Dieu dans les autres religions». Il va de soi que l’Eglise n’a jamais « valorisé » les fausses religions car celles-ci sont des obstacles au salut. De même, le Magistère n’a jamais enseigné que Dieu agissait à travers les fausses religions.
- Aux points 263 - 269, Bergoglio condamne « infailliblement » (sic) le catéchisme du concile de Trente, texte infaillible, en prohibant la peine de mort.
- Au point 86, Bergoglio critique l’Eglise catholique : « Parfois, je m’étonne que, malgré de telles motivations, il ait fallu si longtemps à l’Église pour condamner avec force l’esclavage et les diverses formes de violence. »
- Au point 103, Bergoglio use de la formule « liberté, égalité, fraternité ».
- Aux points 129 et suivants, Bergoglio justifie et invente de toute pièce un fondement à l’invasion du territoire européen : « il faut respecter le droit de tout être humain de trouver un lieu où il puisse non seulement répondre à ses besoins fondamentaux et à ceux de sa famille, mais aussi se réaliser intégralement comme personne. Nos efforts vis-à-vis des personnes migrantes qui arrivent peuvent se résumer en quatre verbes : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer.»
La conclusion de cette longue addition de pitreries est simple. Non seulement ce texte n’a rien de catholique, mais il n’a aucune apparence de texte pouvant appartenir au Magistère de l’Eglise.
Laissons le mot de la fin à l’abbé Vigano, exprimé lors d’un entretien en date du 1er octobre :
« Mais tout comme la glorieuse Résurrection du Sauveur a été précédée par sa Passion et sa Mort, de même l’Eglise se dirige vers son propre Calvaire ; et tout comme le Sanhédrin pensait avoir éliminé le Messie en le crucifiant, de même la secte infâme croit que l’éclipse de l’Eglise prélude à sa fin. »
Adrien Abauzit, le 4 octobre 2020