Entretien avec l'évêque nouvellement consacré Pierre Roy
Note de Monseigneur Roy : Mgr Roy ne soutient pas que Mgr Lefebvre ait adopté la position Non Una Cum après les consécrations de 1988, mais plutôt que c’est ce que l’abbé Epiney lui a dit plusieurs fois. Des conférences postérieures à 1988 semblent indiquer que Mgr Lefebvre voulait toujours que ses prêtres disent la messe Una Cum Jean-Paul II. Quoiqu’il en soit, ce que voulait exprimer Mgr Roy, c’est que Mgr Lefebvre, à la fin de sa vie, considérait vraisemblablement l’Église Conciliaire comme une fausse Église, même s’il n’a pas été toujours très cohérent à ce sujet. Le fait que l’abbé Epiney ait compris que Mgr Lefebvre était Non Una Cum indique au minimum qu’ils ont eu ensemble des conversations où Mgr Lefebvre a eu des paroles très fermes par rapport à Jean-Paul II et l’Église Conciliaire.
Traduction française par La Vérité Catholique Voici l'entretien exclusif de Controvérsia Católica avec le nouvel évêque canadien Pierre Roy. Il a été consacré à São Paulo, au Brésil, par Mgr Rodrigo da Silva le 7 janvier 2024. Controvérsia Católica était présent et lui a posé quelques questions sur sa consécration, sa vie, son travail et surtout ses réflexions révélatrices sur certaines controverses, comme l'héritage de Mgr Lefebvre et la messe dite en communion avec Bergoglio. L'entrevue a été réalisée le 6 janvier 2024, soit la veille de sa consécration.
"Mais quoiqu'il en soit de ce point controversé de science ecclésiastique, il nous suffit de pouvoir affirmer que la commémoraison du Pontife romain pendant la Messe, ainsi que les prières faites pour lui pendant le Sacrifice, sont considérées et sont de fait un certain signe de reconnaissance de ce même Pontife comme Chef de l'Église, Vicaire du Christ et successeur du bienheureux Pierre, et qu'elles sont une profession d'adhésion ferme et volontaire à l'unité catholique; comme par ailleurs l'indique à juste titre Christianus Lupus, dans son écrit sur les Conciles (tome 4, édition de Bruxelles, p. 422): "Cette commémoraison est *la plus haute et la plus honorable forme de communion*." " Lettre Ex quo primum tempore, 1er mars 1756, § 12. Benedicti Papæ XIV Bullarium