RIVAROL est trop ceci ou pas assez cela mais s'il disparaissait...
Chers amis, chers lecteurs,
Le 4 mai 2025, cela a fait trois ans jour pour jour que RIVAROL a été privé de son agrément de presse par la CPPAP, organisme dépendant du ministère de la Culture. Une décision idéologique, réclamée bruyamment par les ennemis de notre hebdomadaire et entérinée après une pétition publiée dans Le Monde.
L’objectif était simple : nous faire disparaître à court terme en nous asphyxiant économiquement. Et pourtant, nous tenons depuis trois ans. Mais aujourd’hui, la situation est critique.
📉 Des charges décuplées, des recettes en chute libre
Notre éviction de la CPPAP a entraîné :
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un triplement des tarifs postaux ;
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un passage de la TVA de 2,1 % à 20 % sur chaque vente ;
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une éviction massive des points de vente (supermarchés, Relay, maisons de la presse) ;
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une chute de nos ventes de 40 % due à notre disparition dans les grandes surfaces.
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Nous ne pouvons même pas publier la liste de nos points de vente, de peur qu’elle soit utilisée contre nous. Nos ennemis usent de manœuvres allant jusqu’à usurper mon identité pour obtenir cette information auprès de nos distributeurs.
⚖️ Un acharnement judiciaire sans précédent
En plus des pressions économiques, six procédures judiciaires nous menacent :
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Deux procès à Bruxelles intentés par Casterman et la Fondation Hergé pour de prétendues atteintes à leurs œuvres (Martine, Tintin).
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Quatre poursuites pénales contre moi-même pour :
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une brève vidéo de 2021 publiée chez Le Réveil des Moutons, où il est très brièvement question du “lobby juif” ;
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l’interview de Dieudonné publiée dans RIVAROL le 26 juillet 2023, pour provocation à la haine raciale et à la violence ;
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l’éditorial du 13 septembre 2023, qui dénonçait l’impitoyable répression politico-judiciaire (circulaire Darmanin du 9 mai 2023, dissolution de Civitas, interdiction de spectacles de Dieudonné, etc.) ;
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une tribune critiquant des déclarations du général Reiland, commandant l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), nous poursuit pour diffamation — ainsi qu’Yvan Benedetti, directeur de Jeune Nation, qui avait intégralement publié l’éditorial incriminé sur son site — pour avoir critiqué en novembre 2022 dans un éditorial et dans une vidéo rivarolienne les déclarations qu’il avait faites après l’arrestation de Vincent Reynouard en Ecosse. Nous avions indiqué qu’autrefois les généraux glanaient leurs décorations sur le champ de bataille et qu’aujourd’hui ils les glanaient grâce à Oradour-sur-Glane. Cela avait fortement déplu au général qui n’a sans doute pas l’habitude qu’on conteste ou discute ses ordres.
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📚 La fin de la civilisation Gutenberg ?
Outre ces persécutions administratives et judiciaires, qui expliquent en grande partie nos difficultés actuelles, nous faisons face – comme toute la presse papier – à un mal plus profond : la fin progressive de la civilisation Gutenberg.
Aujourd’hui, pour des raisons biologiques, toute une génération de lecteurs fidèles disparaît… et n’est pas remplacée. Les enfants et petits-enfants de nos abonnés poursuivent dans moins de 5 % des cas l’abonnement familial.
Ce n’est pas nécessairement par hostilité, mais parce que le réflexe de lire un journal papier s’estompe à l’ère des smartphones, des tablettes et des réseaux sociaux. C’est une évolution dramatique, mais semble-t-il inexorable.
Face à ce cumul d’adversités, nous n’avons qu’une seule voie : tenir bon.
Être et durer, selon la belle devise des parachutistes.
Ce n’est pas la première fois, en 75 ans, que RIVAROL est en danger. Dans les années 1970 déjà, le journal avait failli disparaître. La différence aujourd’hui, c’est que nous n’avons aucune dette :
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ni envers nos fournisseurs,
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ni envers l’administration fiscale,
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ni envers nos prestataires, tous toujours réglés rubis sur l’ongle.
Mais notre trésorerie est aujourd’hui proche de zéro, en raison :
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de la hausse brutale de nos charges (TVA, frais postaux),
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et de la chute de nos recettes (expulsion des circuits de presse).
🔻 Une trésorerie à sec
Nous n’avons aucune dette. Tous nos prestataires sont payés. Mais nos réserves sont épuisées. Dès ce mois de mai, nous réduirons la pagination de nos éditions pour économiser. Ce ne sera pas suffisant sans votre aide.
🛑 Si rien n’est fait, RIVAROL cessera de paraître d’ici quelques mois
Peut-être même avant la fin de l’été. Ce serait un crève-cœur alors que nous préparons un banquet pour les 75 ans de RIVAROL en janvier 2026.
RIVAROL est aujourd’hui le dernier survivant d’une presse nationaliste disparue : Présent, Minute, Militant, Action Française 2000, etc.
🆘 Aidez-nous à tenir, avant qu’il ne soit trop tard
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➡️ Ou par chèque à l’ordre des Amis de RIVAROL, à envoyer à :
19 avenue d’Italie, 75013 PARIS
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RIVAROL est unique. RIVAROL est irremplaçable.
Ne laissez pas s’éteindre cette voix libre et courageuse, dans un monde devenu irrespirable.
Avec gratitude,
Jérôme BOURBON
Directeur de RIVAROL